La venue de "La Louve Blanche"

-Allez les gars, déchargez moi tout ça en vitesse que l'on aille toucher notre paye ! tonnais-je à mes matelots qui amarraient "La Louve Blanche" aux quais du port d'Arendelle.
Cela faisait plusieurs semaines qu'on m'avait confié cette cargaison de victuaille, et le temps n'avait pas été très clément. Je déteste arrivé en retard, ça a le don de me mettre hors de moi. Et mes courageux membres d'équipages savaient bien que dans ces moments là, il valait mieux faire profil bas et ne pas discuter ou essayé de le contredire.

Petit à petit, les caisses s'empilèrent sur les charrettes que les gardes du palais avaient amenés pour emmener la chargement jusqu'au château.
-La mer a été rude à ce qu'il parait... commenta un des soldats en voyant les éraflures sur la coque du bateau.
-Malheureusement...et je ne crains pouvoir attendre pour des réparations: la dernières tempête a terriblement fragilisée la structure du navire, et le mat a bien failli se brisé sous le choc des vagues expliquais-je. Pensez-vous qu'il serais possible que je reste un peu plus longtemps que prévu, au moins celui que mon bâtiment soit en état de naviguer ?
-Désolé, mais on n'aime pas trop les gens de votre...espèce dans le coin rétorqua le second garde.
-Je vous demande pardon ? rétorquais-je, étonné et agacé.
-On connait ta réputation, Logan. Tes antécédents sont pas jolis à voir: contrebande, piraterie...Alors prend ton argent et décampe termina-il en me lançant une petite bourse en cuir.

Je la saisis au vol, et commença à la soupeser et à en faire tinter les pièces à l'intérieur. Immédiatement, je savais que quelque chose n'allait pas: le compte n'y était pas. Je rappelais les deux individus qui commençaient sérieusement à me taper sur les nerfs:
-Dites-donc, vous pouvez parler honnêteté: la somme convenue n'y ait pas, et je bougerais pas d'un pas tant que je n'aurais pas tout mon or.
Alors que les deux gardes se retournaient en me lançant un regard dédaigneux, mon second, ce brave Julius, mit sa main sur mon épaule pour me retenir:
-Allons Logan, laisse les faire, on ne vas pas s'attirer des problèmes pour quelques malheureuses pièces.
Ses paroles étaient sage, mais ma colère l'emporta sur ma raison, harassé d'avoir fait tout ce chemin pour être traîné dans la boue et arnaqué ainsi. Je dégageais donc mon épaule, et je me dirigeais d'un pas décidé vers les deux soldats qui avaient déjà commencés à reprendre leur route à travers les rues de la ville. Je dut donc courir, m’éloignant de mon navire et de mon équipage, pour rattraper les deux malotrus. Enfin, j'arrivais de nouveau à leur porté:
-Revenez, je n'en ai...
Je fut stoppé dans mon élan par un direct du droit que je n'avais absolument pas vu venir: l'un des garde c'était retourné d'un coup et m'avait violemment frappé au visage. Je m'effondrais à terre, dans la poussière, me tenant la mâchoire, un filet de sang coulant lentement de mon nez, glissant sur ma barbe et s'égouttant sur le sol, sous les rires hilares des deux gredins.

HPV/

Apparemment des hommes de la louve blanche trainent en forêt [voir Forêt]

Humilié et haï...quelle situation désastreuse. Moi qui avait entendu tant d'histoire sur l’accueil chaleureux des habitants d'Arendelle...je tombais de haut.
Ma fierté en ayant prit un coup, c'est le cas de le dire, je retournais péniblement au navire. Il y régnait d'ailleurs un calme étrange...inquiet, je montais à bord. Pas âme qui vive. Sentant que cette journée n'étais définitivement pas un jour parfait, je m'attendais à tout. Finalement, je trouvais Julius avec d'autres matelots, enfermés dans la cale.
-Bon sang, qu'est-ce qui c'est passé ?! demandais-je.
-Je vous l'avais dit capitaine...ce n'était pas une bonne idée d'engager des hommes en plus, même si la cargaison était assez conséquente...me reprocha mon second.
-Je crains de ne comprendre ce qu'il c'est passé...mutinerie ?
-Quelle perspicacité. Lorsqu'il vous ont vus vous mettre à la poursuite des gardes, ils en ont profités pour s'équiper, nous ont enfermer ici, et sont partis en direction de la forêt.
La forêt...un sourire mauvais se dessina sur mon visage.
-Remettez-vous, je vais laver le nom de notre navire...et par conséquent le mien, même si il est déjà assez entaché, je ne le tolère que quand c'est moi que le salis.


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